• Warning : Âme sensible s'abstenir (violences) 

     

     

     

    Espoir court

    Je marche le long de la route, j'ai froid, j'ai peur mais je suis peut-être parano. Je marche sans me retourner. Quelque chose approche, qui est-ce ? Peu importe, tout va très bien. J'ai un petit frère, et il compte sur moi pour lui faire à manger ce soir même si je n'ai que 12 ans ; lui en a  7 alors je le gère. 

    Parents absent je gère mon frère comme un parent, mais où êtes-vous ? Je continue de marcher sur le bas côté, un couple me frôle et j'ai envie de cacher mon visage qui a osé les regarder. J'évite un groupe de jeune et je continue de marcher. Mon frère compte sur moi. Nous ne pouvons pas compter sur mes parents ce soir une nouvelle fois. Dans la rue j'accélère jusqu'à apercevoir ma maison et je me sens bien, en securité. Mais à peine ai-je franchis les places de stationnement juste devant chez moi que quelque chose m'enpoigne le cou jusqu'à me faire chuter. Je ne peux pas crier mais bon sang que j'ai peur et mal, il appui trop fort sur ma gorge. J'ai peur, je peux entendre le bruit de la télé depuis l'extérieur, mon frère ne prend jamais la peine de baisser le son. J'ai envie d'hurler alors qu'il approche son visage du mien, il sent le feu de cheminée et la terre, il me fait peur avec sa barbe très mal rasé. Je ne sais pas quel âge il a mais il a autant de rides que mes parents. 

    Je sens ma vie basculer lorsqu'il m'enpoigne cette fois par le col de mon gilet, je ne peux plus crier même s'il ne sert plus ma gorge, il a dû me détruire les cordes vocales. Je sens un peu de sang le long de mon crâne alors qu'il me chuchote à l'oreille que tout ce passera bien. Je ne le crois pas. Mon frère ne bouge pas du canapé et j'en suis soulagée. Du haut de ses 7 ans il ne peut rien faire à part ne pas venir pour se protéger. S'il avait été plus vieux,  j'aurai été bien contente qu'il débarque et empoigne mon assaillant de la même manière qu'il m'empoignait. 

    Je lui crache au visage dans un élan de courage. Il me lâche en hurlant de dégout. Je m'éfforce de m'empêcher de tomber dans les pommes à cause de la douleur. Je continue de courir aléatoirement  pour lui échapper dans des ruelles où j'espère qu'il y aura du monde. Malencontreusement je ne peux toujours pas appeler à l'aide. Il me poursuit et moi avec mes jambes faiblardes,  je cours aussi vite que je le peux et pourtant ce n'est pas suffisant. Il est là, il me rattrape, il m'a eu.


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  • Bonsoir.

    J'ai écrit ce texte par simple envie d'écrire. J'avoue ne pas savoir quoi en penser, il faut dire que je ne sais pas vraiment m'évaluer sur le moment, il me faut plusieurs jours pour avoir un vrai avis sur mon travail. Mais moi ce qui m'importe c'est de savoir ce que vous en pensez et pour cela j'aimerai un avis constructif. Et si cela marche vraiment, peut-être que j'écrirais une suite. Aussi, je n'ai pas de titre qui va avec mon récit et c'est normal car je ne sais pas vraiment où mène cette histoire, à vous de me dire si vous avez des idées. J'avais notamment pensé à un jeu interactif mais cela prend du temps à organiser et il faut du monde et du temps pour pouvoir s'y investir, ce que j'arriverais à faire si par miracle j'ai du grand public.

    Ne m'en veuillez par pour les fautes d'orthographes ! 

     

    WARNING : Âmes sensibles s'abstenir (Grossièreté, violences énoncées, séquestration et conditions difficiles) 

     

    Je ne me souviens pas du moment où je suis arrivé dans cette pièce. Une pièce sombre avec pour seul sorti une fenêtre à barreaux. Je referme les yeux et les rouvre pour m'assurer que c'était bel et bien la réalité. Au départ je me sens très faible, j'essaye de voir mes mains, toujours dans un déni total sur ce qui m'arrive, et puis rapidement je me rends compte qu'essayer de me passer une main sur mon visage était un effort inutile. J'étais attaché. J'essaye alors de ne pas paniquer comme toutes ces personnes dans un film à la con et j'analyse ma situation avec toute la lucidité dont je disposais. Peut-être était ce simplement une paralysie du sommeil ? Mais dans ce cas, ne serais je pas dans l'endroit où je mettais endormis la veille, et si j'étais en plein dedans, pourquoi il n'y a-t-il rien au bout de mon lit ? D'ailleurs, quel jour étions nous ? Avais je dormi longtemps ? Et puis finalement, comme dans un film, si ce n'était pas déjà un scénario horrifique dans lequel je me trouvais, je me suis demandé si je n'avais pas été drogué. Cette question resta en suspens dans ma tête tandis que mes yeux s'habituent doucement à l'obscurité grâce à notamment cette fameuse fenêtre qui se situait sur le mur derrière mon dos.

     —

    Le truc sur lequel je semblais attacher n'était pas confortable mais c'était quand même un lit, ou du moins un lit qui semblait bien vécu et avec des barrières de chaque côtés, notamment celles-ci servant à m'attacher. Ma première idée avait été de me relever pour voir ce qu'il en est mais en essayant j'ai sentit comme un truc bien solide en métal autour de mon cou. Rapidement je me rends compte que j'étais également accroché à mon lit par mon cou ce qui laissa place en moi à un second état de panique. Une sueur froide coula le long de mon dos.

    ×××

    Jusqu'eu là relativement calme, car je ne semblais pas totalement "sobre", je commence à sérieusement paniquer et à chercher des solutions et je trouve cela presque inutile d'appeler à l'aide au début. Dans tous les films que je connais, les personnes crient sans raison ou auquel cas, les ravisseurs l'entendent et les tuent sur-le-champ. Cependant, ma réticence devint tout de suite une bien meilleure idée qu'elle me paraissait, alors je commence à appeler de l'aide sans pour autant réussir à crier suffisamment fort. J'espère notamment que cette fenêtre mène à un endroit où il pourrait, il y avoir quelqu'un au moins, et puis au point où j'en étais, quelqu'un de bien ou que ce soit celui ou celle qui me retiens ici m'entende, je m'en fichais. J'avais peur qu'on m'ait comme "oublié" ici.

    ×××

    Je ne sais pas pourquoi mais je me sentais vraiment vaseux, plus que je ne l'imaginais, mes cris sont faibles mais ce n'est pas à cause de de cet anneau autour de mon cou qui m'en empêche, non cela ne m'empêche pas de respirer ou de parler, seulement crier me semble très difficile mais je suis quasiment sûr que ce n'est pas l'engin en métal qui en est la cause mais bel et bien mon propre corps épuisé. 

    D'ailleurs, en parlant de respirer, je sens une odeur de...Pourriture ? J'avoue ne pas sentir des odeurs de pourriture au quotidien alors déterminé si c'est réellement le cas peut paraître alors discutable, mais en me basant sur des "témoignages", l'odeur est apparemment "âcre" et "très repoussante". Et bien cette odeur m'est insupportable pour le moment. Je me mets alors à respirer moins fort pour sentir le moins possible cette odeur qui semble s'intensifier autour de moi. Était ce parce que j'en prenais enfin conscience ou était ce parce que cela s'intensifiait réellement ?

    ×××

    Après le déni vient la prise de conscience puis la panique et enfin l'acceptation. On aurait dit des phases de deuil n'est-ce pas ? Il faut dire que c'était presque comparable étant donné la situation dans laquelle j'étais. Il m'avait fallu l'espace de peut-être...10 minutes pour accepter la réalité. J'étais totalement en phase de réflexion actuellement. C'était ça aussi avoir vu trop de films d'horreurs, et le pire, c'est que je me demandais si j'avais réellement peur ou si c'était comme un rire nerveux de mon cerveau qui essayait de rester fort pour moi. Ca aurait été ironique que moi, fan de films d'horreurs et qui n'a peur de rien, se retrouve ici ensuite et ait peur. Aussi voir des films d'horreurs avait son avantage, comme connaître tous les types de tortures, toutes les saloperies ou fantasmes humains en lien avec la séque********, le meu**** etc...Si j'étais "d'humeur", j'aurais ri de ma situation ; moi qui riais des victimes derrière mon écran. Maintenant, c'était moi la victime et il était hors de questions que je meurs comme toutes ces nanas sur talon aiguille qui sortent avec tous les beaux gosses du lycée et puis qui disparaisse. On apprend leur mort deux jours plus tard. Mais il me serait aussi impensable que je finisse comme ces footeux débiles pas foutus d'avoir une meilleure note qu'un 10 sur 20 s'ils ont de la chance, qui font craquer toutes les nanas sur talon aiguille au lycée et qui crève parce qu'ils ont été trop naïfs, trop sûrs d'eux. Ces mecs dans les films étaient tout sûrs de pouvoir gagner contre leur assaillant. Mais non. Moi, je ne suis pas comme eux. Envahi d'une rage inexpliquée, je commence à jurer des insultes, j'avais l'impression que mon estomac rongeait mon foie, j'avais terriblement faim et soif, ma salive ne suffisait plus. En cet instant, il était clair que d'attirer celui ou celle qui m'avait foutu ici pour manger ou boire quelque chose me paraissait être la meilleure chose, seulement, j'avais aussi peur d'être torturé si jamais cette personne en avait décidée ainsi.

    Je commence à sentir un liquide chaud me parcourir les jambes alors que j'entends ce qui semblait être une personne qui descend un escalier en béton. Il ne fallait pas s'attendre à du bois ou à du marbre aussi. J'ai littéralement la peur de ma vie sur ce qui semblait être un temps interminable, secouer mes chaînes avaient du faire plus de bruit que ma propre voix puisque je n'étais toujours pas en mesure de crier très fort. Mais là, je vous assure que si je venais à crier, ce serait pour de vrai, peu importe ce qui pourrait réellement m'en empêcher, l'adrénaline fera le job pour moi.


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